Le 12e arrondissement et son quartier du faubourg Saint-Antoine gardent la trace de son patrimoine artisanal sous forme de manufactures ou d’ateliers d’artisanat divers. Le projet du 10, rue de Cîteaux est le résultat d’une problématique simple : l’intégration d’une nouvelle construction à un patrimoine industriel existant.

Il faut à la fois respecter la structure existante et ses composantes « industrielles », tout en s’intégrant aux lignes de force de la rue et permettre la création de nouveaux ensembles de logements.

La construction en retrait partiel à partir du 1er étage s’explique par la nécessité de créer une « respiration » de lumière dans une rue au demeurant assez étroite. Le retrait permet dans le même temps de donner plus de force au bâtiment conservé en limite séparative.

Sur ce dernier, le vocabulaire industriel est revisité grâce à la pose de « fausses » structures métalliques

en tôle pliée et de faux rivets, qui rappellent ce mode constructif.

Côté opposé, le choix d’une écriture de façade d’ateliers a été fait, en privilégiant les séquencements verticaux des menuiseries extérieures.

Un soin particulier a été apporté au choix des matériaux de façade en fonction de leurs coloris. Les panneaux de bois rappellent la brique environnante en complément des teintes de menuiseries aluminium anodisées et respectent la colorimétrie des bâtiments voisins.

Le couronnement végétal ainsi que la surélévation de la partie conservée permettent de renforcer la réappropriation de cette «historicité» industrielle.

‍