L’étude approfondie du site de Sassari en Italie révèle une riche toile urbaine imprégnée d’histoire et de culture. Entre les ruelles sinueuses, les places pittoresques et les vestiges architecturaux, Sassari se présente comme une ville empreinte d’une identité unique. L’analyse attentive des caractéristiques topographiques, des modes de vie locaux et des éléments patrimoniaux a jeté les bases de propositions architecturales innovantes. En intégrant ces découvertes, le projet vise à préserver l’authenticité de Sassari tout en injectant des éléments contemporains, créant ainsi un équilibre harmonieux entre tradition et modernité. Cette approche éclairée aspire à façonner un environnement urbain à la fois fonctionnel et esthétiquement inspirant, reflétant fidèlement l’esprit singulier de Sassari.

L’étude de site pour la ville de Livry-Gargan constitue une exploration approfondie, capturant l’essence unique de son environnement urbain. Nichée entre des espaces verts expansifs et des quartiers résidentiels dynamiques, Livry-Gargan révèle une riche histoire architecturale et culturelle. L’analyse méticuleuse des structures existantes, des flux de circulation et des éléments topographiques a permis de dégager des insights essentiels. Ces données ont servi de fondement pour concevoir des propositions architecturales qui s’intègrent harmonieusement à l’identité locale, favorisant ainsi un développement urbain durable et esthétiquement ancré dans le tissu communautaire de Livry-Gargan.

Champigny-sur-Seine se trouve à l’aube d’une transformation axée sur des enjeux cruciaux. L’amélioration de l’accessibilité des lieux, ancrée dans une vision urbaine moderne, émerge comme une priorité majeure. En participant activement au dynamisme et à la qualité urbaine du secteur, la ville aspire à créer des espaces accueillants, où l’harmonie entre l’architecture contemporaine et le patrimoine préservé devient une réalité. Cette métamorphose englobe également la redécouverte des espaces piétonniers, offrant ainsi un nouveau souffle à la vie communautaire. Ces initiatives sont conçues pour accueillir de nouvelles activités, favorisant l’émergence d’un tissu urbain dynamique et diversifié. En intégrant ces enjeux, Champigny-sur-Seine se profile comme un lieu où l’accessibilité, la vitalité urbaine et la convivialité piétonne convergent, façonnant un avenir urbain résolument tourné vers l’innovation et la qualité de vie.

L’exploration approfondie du site de Champigny-sur-Seine dévoile une mosaïque urbaine fascinante, tissée entre les berges de la Seine et les quartiers dynamiques. La ville révèle son caractère unique à travers ses ruelles animées, ses espaces verts pittoresques et ses témoignages architecturaux divers. L’analyse minutieuse des infrastructures existantes, des dynamiques sociales locales et des caractéristiques géographiques a fourni des perspectives cruciales. Ces données ont servi de fondement pour élaborer des propositions architecturales novatrices, visant à revitaliser l’espace urbain tout en préservant l’authenticité de Champigny-sur-Seine. Le projet aspire à créer un paysage urbain qui fusionne harmonieusement tradition et modernité, reflétant ainsi l’âme dynamique et résiliente de cette communauté en bord de Seine.

De décembre à avril, des étudiants en urbanisme de l’Université Gustave-Eiffel se sont penchés sur l’aménagement des entrées de ville de Champigny. Un travail de réflexion dont la Ville PAR CHARLOTTE SAUVAGNARGUES PHOTOS DIDIER RULLIER

Au croisement de Bussy-Saint-Georges et Coupvray, le défi captivant d’améliorer la qualité urbaine prend forme. En tant qu’architecte, chaque espace devient une toile à sculpter, chaque rue une opportunité d’innovation. La réflexion s’intensifie sur l’optimisation des espaces verts, où chaque parc devient une oasis visuelle et sensorielle. Le piéton devient protagoniste, avec des ruelles repensées pour encourager la flânerie et l’interaction humaine. La voiture, une partie intégrante du paysage, se transforme en une présence mesurée, favorisant la cohabitation harmonieuse avec les zones piétonnes. La réhabilitation méticuleuse des structures existantes offre une perspective architecturale, où le passé rencontre le contemporain avec élégance. Cette vision, ciselée par un souci de qualité urbaine, ambitionne de créer une commune où chaque élément contribue à une expérience spatiale exceptionnelle, définissant ainsi un nouveau standard pour un cadre de vie inspirant et durable.

Au cœur de l’Italie, l’émergence de la «Citta sulla Storia» représente une aventure urbaine et une célébration de l’héritage culturel. Cette entreprise audacieuse d’urbanisation vise à tisser un récit contemporain tout en honorant l’histoire riche du lieu. Chaque édifice devient une expression architecturale, une symphonie visuelle qui fusionne passé et présent. Les espaces publics sont des places où la vie bat au rythme de l’histoire, et chaque rue est une avenue vers l’avenir. La dynamisation urbaine s’articule autour de l’intégration harmonieuse des nouvelles constructions avec le tissu existant, créant ainsi une synergie entre modernité et tradition. La «Citta sulla Storia» aspire à devenir un modèle d’urbanisation inspirant, où la revitalisation urbaine devient le catalyseur d’une expérience citadine florissante, s’enracinant dans le sol fertile de l’histoire italienne.

Le Champ de Mars à Paris, toile vierge de pensées, invite à une réflexion profonde sur l’ingénierie et l’architecture. Imaginons un dialogue entre passé et futur, où la Tour Eiffel, témoin du génie du 19e siècle, converse avec des structures encore insoupçonnées. Les espaces verts, non seulement comme oasis, mais comme l’écho d’une question persistante : comment intégrer l’ingénierie dans la trame urbaine tout en préservant la symbiose avec la nature ? Chaque brin d’herbe semble murmurer une réponse, une harmonie entre la rigueur technique et l’élan organique. Et que dire des édifices, reflets d’une ingénierie en constante mutation ? Chacun raconte une histoire, mais ensemble, ils forment une symphonie où les notes du passé résonnent avec les accords du progrès. Ainsi, sur cette toile en constante évolution, la pensée s’érige en architecte, esquissant des possibilités infinies pour le Champ de Mars et au-delà. Dans cet espace de réflexion, l’ingénieur devient un poète, façonnant le paysage urbain avec des rêves d’acier et de verdure.

Au cœur de l’imaginaire, la métropole du Grand Paris se déploie comme une toile futuriste de réflexion urbaine. Des tours audacieuses entrelacent leurs structures, un ballet d’ingénierie contemporaine qui défie les limites du ciel. Ici, la skyline du 21e siècle compose une symphonie visuelle où chaque édifice devient une note dans une partition architecturale en constante évolution. Les parcs, pensés avec une ingéniosité écologique, ne sont pas simplement des espaces verts, mais des oasis d’innovation où la nature et l’ingénierie se fusionnent. Des toits verts flottent au-dessus des gratte-ciels, rappelant que la métropole du Grand Paris s’engage résolument à conjuguer urbanisme et durabilité. Les quartiers, témoins d’une planification urbaine avant- gardiste, incarnent la diversité dans l’unité. Les rues pulsent d’énergie, les transports en commun filent dans un réseau interconnecté, et chaque coin de rue est une invitation à explorer un futur où l’ingénierie redéfinit le tissu même de la vie urbaine. Ainsi, dans cet espace d’anticipation, la pensée devient l’architecte du Grand Paris, esquissant des rêves de métal, de verre et de verdure. Le bruissement de la Seine devient le fil conducteur de cette métropole du possible, où l’ingénieur devient le maître d’orchestre d’une symphonie urbaine résolument novatrice.

Au cœur de l’effervescence du Grand Paris, la ville proche des gares devient le carrefour d’une réflexion urbaine profonde, où chaque rue, chaque bâtiment, raconte une histoire de convergence technique et d’ingénierie novatrice. Les gares, non seulement des points de transit, mais des nœuds catalyseurs, où l’ingénierie des transports redéfinit le tissu urbain. L’anticipation de réduire le temps de trajet devient le leitmotiv, fusionnant sciences de l’aménagement et technologies de pointe pour créer une toile de mobilité fluide, où le quotidien des citoyens s’entremêle harmonieusement avec l’efficacité des déplacements. Les immeubles, érigés avec une vision multidisciplinaire, ne sont pas simplement des structures. Ils incarnent des espaces polyvalents, des lieux où l’architecture rencontre l’urbanisme, où la durabilité et la fonctionnalité coexistent. Chaque bâtiment devient un élément d’une équation complexe, cherchant à maximiser l’utilisation de l’espace tout en minimisant l’empreinte environnementale. Au-delà des murs, les espaces publics se transforment en laboratoires urbains. Les parcs, les places et les ruelles deviennent des terrains d’expérimentation où les sciences de l’aménagement redessinent le lien entre les habitants et leur environnement. La ville près des gares devient ainsi une manifestation vivante des enjeux transversaux, où l’ingénierie, l’aménagement et la mobilité convergent pour créer une métropole du futur, où le temps de trajet n’est pas simplement réduit, mais repensé.

Le réaménagement architectural et paysager du club d’aviron Tirrenia Todaro à Rome résonne comme une symphonie d’ingénierie et d’architecture, inscrite dans les ruelles de l’histoire urbaine de cette ville éternelle. Rome, avec son héritage millénaire, offre un cadre unique où chaque transformation devient un dialogue entre le passé et le futur. L’ingénierie, telle une alchimiste moderne, travaille à façonner les structures qui s’inscrivent dans le paysage romain. Les vestiges du passé, les contraintes du présent et les promesses de l’avenir se mêlent dans un défi technique exaltant. Les ingénieurs tracent des plans qui transcendent les époques, où la solidité des fondations dialogue avec la fluidité des lignes architecturales. L’architecture, quant à elle, devient une narratrice visuelle de l’histoire du club d’aviron et de la cité elle-même. Chaque arche, chaque courbe, est une lettre dans un alphabet visuel qui communique le dynamisme de l’aviron et la vitalité contemporaine de Rome. Les bâtiments deviennent des pages ouvertes sur lesquelles les récits du passé et les aspirations du présent sont écrits en pierre et en verre. Le paysage, dans cette entreprise artistique et technique, émerge comme un jardin poétique qui invite à la contemplation et à l’activité physique. Les rameurs naviguent au sein d’un tableau où l’eau du Tibre rencontre les espaces verts soigneusement agencés. L’ingénierie hydraulique et paysagère fusionne pour créer des oasis urbaines, des lieux de sérénité au cœur de la vivacité romaine. Ainsi, le réaménagement du club d’aviron Tirrenia Todaro à Rome transcende la simple transformation physique pour devenir une célébration de la symbiose entre la maîtrise technique de l’ingénierie et l’expression artistique de l’architecture. C’est un héritage contemporain, ancré dans la grandeur du passé romain, où chaque pierre posée est une déclaration d’amour à l’aviron, à l’ingénierie et à la ville éternelle.

Dans la lignée de 2012-2013, marquant la naissance du jumelage entre les étudiants de Marne la Vallée et les étudiants de Rome, L’Atelier de Réflexion Urbaine 2013 - 2014 s’est consacré à l’étude de nouvelles problématiques communes aux villes de ces 2 pays. Les thèmes de recherche Français sont : 1- Porte de Charenton, angle avenue Gallieni et rue de Paris : Restructuration du carrefour : Place, Bus, Taxi, Espaces verts, jonction avec la rue de Charenton. Couverture du périphérique entre la porte Dorée et la porte de Charenton : Programmation, Financements, Techniques, Structures, Paysage... 2- Requalification de la Caserne militaire de Reuilly Angle rue de Reuilly, Bd Diderot, rue de Chaligny : Nouvel Eco-quartier... 3- Dépôt RATP angle rue des Reculettes, rue Abel Houelacque «Vide pour Plein ou Plein pour Vide » : Place couverte, Marché, Enfants… 4- Rectangle Ferroviaire / Zac Pajol : Historique, Analyse, tenant et aboutissant de la ZAC. 5- Manifeste culturel Ambassade : Complexe Culturel dans les jardins de l’ambassade transformé de manière « EPHEMERE » en Jardin de la Gastronomie Italienne, en jardin de la Mode italienne, en jardin du Vin Italien ... Les thèmes de recherche Romains sont : 1- Piazza Zama : Restructuration de la Place, Bus, Taxi, Espaces verts, jonction avec le pont.... Couverture des voies ferrées entre Piazza Zama et Via Acqui/Alfredo Baccarinni : Programmation, Financements, Techniques, Structures, Paysage... 2- Requalification de la Caserne militaire entre Via Imera, via Etruria,Via Solunto et chemins de fer : Nouvel Eco-quartier... 3- Dépôt de bus ATAC Via Tuscolana, via Monselice, Piazza Raguza : «Vide pour Plein ou Plein pour Vide »: Place couverte, Marché, Enfants, liaison avec la Gare Tuscolana... 4- Re-Urbanisation du Trangle ferroviaire entre Via della stazione Tuscolana, Via Casilina Vecchia,Via Assisi, Via Tuscolana. 5- Manifeste culturel « Farnese » : Complexe Culturel autour du «Palazzo della civiltà italiana» EUR et Palais Farnese transformé de manière « EPHEMERE » en Palais de la Gastronomie Française, en Palais de la Mode Française, en Palais du Vin Français ...

Après Saint-Mandé, Charenton-le-Pont, Chennevières, Nogent-sur-Marne, Joinville-le-Pont et Noisy-le-Grand, l’ A.R.U s’intéresse cette année à une ville d’Italie, connu mondialement pour son patrimoine archéologique : Rome. Dans cette démarche, nous avons mis en place une collaboration avec l’Université Romaine de la Sapianza Dipartimento D.A.T.A. (Design, Tecnologia de l’architettura, Territorio, Ambiente) (Département Design, Technologie de l’Architecture, Territoire et Environnement). Une vingtaine d’étudiants Architectes/Ingénieurs sous la direction du professeur Elio Trusiani (Chercheur en urbanisme) participeront à cet atelier. Le rendu final de cette collaboration aura lieu à la Mairie de Rome en présence d’élus qui pourront donner leurs impressions sur nos travaux. Cette soutenance se tiendra fin février 2013. Un atelier d’une dizaine de jours aura lieu préalablement à l’Université de Rome pour mettre en forme le travail commun des deux universités. Le principe de ces deux Ateliers est que chaque groupe (Français et Italiens) puisse préparer la documentation et la base de réflexion pour l’autre équipe. Ainsi les étudiants de Marne-la-Vallée fourniront aux étudiants de la Sapianza la documentation pour la Sapianza et inversement. Les zones de recherches et de projets sont aux nombres de 5. Chacun aborderont une problématique dont les réponses et solutions proposés devront pouvoir être transposable et dont l’application immédiate pourra se faire sur la zone correspondante en France et en Italie. Dans un premier temps les étudiants du Master Imo devront analyser 5 zones en région parisienne afin de « préparer les terrains » aux réflexions des étudiants Italiens. En parallèle les étudiants de la Sapienza prépareront ceux des étudiants de Marne-la-Vallée. Apres une période d’analyse à distance chaque groupe donnera à ses homologues un cahier des charges des documents dont ils auront besoin pour porter à bien leurs recherches (archives, plans, vidéo…).

L’Atelier de Réflexion Urbaine 2011 - 2012 s’est consacré à la ville de Noisy-le-Grand. Le « territoire » de la ville a été divisé en 4 zones qui ont fait l’objet chacune d’une approche règlementaire et urbanistique. Zone 1 : Mont d’Est-Pavé Neuf : « Couture Urbaine » La problématique montre un véritable enclavement, une rupture et une discontinuité qui participent à un manque de lisibilité urbaine. Les réponses apportées repensent la trame Urbaine, une circulation douce, des liaisons intra-urbaines au moyen d’axes structurants qui font un véritable fil conducteur et remplissent l’objectif d’ouverture, de continuité et de connexion. La force architecturale est mise en avant pour créer un centre urbain novateur. Zone 2 : Les bords de Marne : « Ludi’Cité » La problématique ici tient plus en une requalification des berges de la Marne. La réponse se fait en termes de parcours qui favorisent les accès aux berges en redynamisant la zone. Les liaisons douces sont renforcées, l’accès aux gares accroît l’accessibilité, les déplacements touristiques et pendulaires. La pratique de ces espaces se développe et crée une nouvelle dynamique dans la ville. Zone 3 : Secteur Gare Noisy-Champs. Là encore, il a fallu faire face à des problématiques de désenclavement, d’accessibilité et de redynamisation. Une réponse se profile en « greffe urbaine ». Les aménagements sont imaginés à partir d’une étude précise du foncier existant et de ses mutations possibles, aboutissant à un nouveau « morceau » de Ville. Une proposition qui aboutit à un projet ambitieux s’intégrant dans son environnement proche conçu suivant les règles d’urbanisme définies par la ville de Noisy-le-Grand. Cette proposition s’inscrit dans une vision d’anticipation de l’arrivée du Grand Paris Express à l’échelle de l’Est Parisien. Zone 4 : « Le ruban vert » du Bois Saint-Martin. Cette fois, la problématique est la réappropriation d’un parc de 277 ha, non accessible aux Noiséens, jonction entre les départements du Val de Marne, de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne. La réponse est une forme de concept qui se traduit par la création d’un « ruban vert » tout autour du domaine sur une longueur d’environ 8 km animé par des « folies » ludiques tout le long du parcours et qui permet la réappropriation du bois par l’extérieur.

L’Atelier de Réflexion Urbaine 2009/2010 s’est intéressé à la Ville de Joinville-le-Pont. Les étudiants du Master d’Ingénierie de la Maîtrise d’Oeuvre de Marne-la-Vallée ont pu proposer aux élus une réflexion sur des problématiques concrètes de la ville. Parmi les nombreux thèmes abordés, certains ont fait l’objet d’une proposition plus poussée : - La requalification des toitures de l’usine de traitement d’eau potable qui, en amont de la réflexion proposait l’intégration en toiture d’un parcours éducatif sur l’eau mais qui, aux vues des problématiques de sécurité (cf Vigi pirate) a laissé la place à l’implantation de panneaux photovoltaïques participant ainsi aux consommations énergétiques de la ville. - L’intégration d’un parking public en infrastructure sur la place du 8 mai remplaçant l’actuel parking (de surface) par une place publique et un square. - L’îlot de la lunetterie permet la création d’un nouvel ensemble de logements articulés autour d’un nouveau marché. - Le Parc du Parangon et son château dont le mur de clôture ferme intégralement cet espace aux habitants. - La requalification de l’Avenue du Général Leclerc - La proposition d’un quartier flottant sur la partie non-navigable de la Marne…. A l’issue de la présentation, M. Dosne, Député Maire de Joinville-le-Pont a fait part aux étudiants de ses impressions. En voici quelques extraits : « D’un point de vue général, le Maire a été agréablement surpris et impressionné par la qualité de la réflexion urbaine et des documents graphiques. Par contre les références et analogies avec d’autres projets étaient insuffisantes, alors qu’ils servent généralement de point de repère pour les élus. Les réflexions urbaines proposées parfois très jeunes aux allures d’utopie sont tout simplement irréalisables à l’échelle de la Ville, trop éloignées de la réalité ou faute de moyens suffisants. Malgré ces rares critiques, les propositions urbaines présentées ont toutes retenues l’attention du Maire et lui ont ouvert l’esprit avec de nouvelles idées de perspectives de développement urbain pour Joinville-le-Pont. En conclusion, ce fut une expérience riche d’enseignements pour le Maire mais aussi pour nous. Les retours avec le Maire nous permettrons, pour nos futurs projets professionnels, de mieux appréhender les attentes des élus, pour ainsi mieux leurs transmettre les idées développées dans nos projets. »

L’Atelier de Réflexion Urbaine que nous proposons s’articule sur un projet réel liant la réflexion à l’échelle urbaine et à la programmation d’ouvrages. Cet atelier naît de la collaboration des étudiants ingénieurs de Master 2 en génie urbain de l’université de Marne-la-Vallée et de l’Ecole Spéciale d’Architecture Semestre 6. Grâce à la « générosité » des interlocuteurs rencontrés, l’ A.R.U. permet aux étudiants de réfléchir mais surtout de comprendre le mode de réflexion de leurs interlocuteurs de demain. Après la requalification du centre ville de Saint-Mandé, de la passerelle Valmy à Charenton-le-Pont et des terrains de la Voie de Desserte Orientale de Chennevières-sur-Marne, l’ A.R.U. 2010 - 2011 a réfléchi, en accord avec les Elus locaux, à l’analyse de la ville de Nogent-sur-Marne, ainsi qu’aux différentes problématiques qui ont transformé cette ville balnéaire où l’on respirait le « bon’air de Nogent » au siècle dernier, en ville de passage automobile par l’entrée de l’ A86 au Sud ou la départementale N34 au Nord. Comment faire en sorte que cette ville de Nogent-sur-Marne ne se résume pas au Pavillon Baltard et à ses émissions de télé/spectacle, mais bel et bien comme une ville en plein renouveau qui soit le symbole et la carte de visite de tout le Val-de-Marne ? De l’analyse de la ville par les futurs ingénieurs et futurs architectes sont apparu 5 zones prioritaires de requalification au sein de la ville :

L’esprit du projet est puissant, grave et très présent. Le but est de fréquenter — que chacun fréquente —archipels et jardins en faisant son propre chemin, sa rencontre des petits bonheurs urbains qui font le charme des villes les plus accueillantes. Il ne s’agit donc pas de faire du plan masse, mais du trajet, de la dérive, de la surprise urbaine. Rien donc qui ressemblerait à de la résidence. Tout ce qui permettrait de retrouver les qualités de la ville sédimentaire. Ce qui guidera la «composition» urbaine sera la promenade... Ont participé à l’élaboration de cette étude : Encadrement pédagogique: Patrick Corda (APC) L’ensemble des élèves du Master Génie Urbain IMO de l’université de Marne-la-Vallée : Brondel Quentin, Carimalo Anthony, Deleyrolle Sebastien, Dujeancourt Sandy, Frayssinet Jean-Vincent, Geffrotin Fanny, Gilbert Clément, Kliber Benjamin, Larminier Claire, Mbarek Mehri, Mounsamy Lucia, Pozzo di Borgo JLouis, Rodrigues Cindy, Rousset Julien.

Dans le cadre des activités pédagogique de l’agence, un Atelier de Réflexion Urbaine (A.R.U.) a été créé en 2004 grâce à des cours dispensés à l’Université de Marne-la-Vallée (Master d’Ingénierie de la Maîtrise d’Oeuvre et Développement Durable) et à l’Ecole Spéciale d’Architecture. L’une des nombreuses études mises en forme par cet atelier est le devenir de la passerelle Valmy à Charenton-le-Pont. Cette passerelle piétonne relie les deux rives de la ville, séparées par les voies ferrées. A l’avenir, elle desservira le futur quartier Bercy - Charenton. Tour à tour, les étudiants de l’Université de Marne-la-Vallée et ceux de l’Ecole Spéciale d’Architecture se sont penchés sur le sujet, les uns pour les études d’impact et d’aménagement, les autres pour les problématiques de réalisation et les perspectives de mises en forme architecturales. L’idée est rapidement née de créer un vaste espace végétalisé au-dessus des voies, au coeur d’un axe reliant le Bois de Vincennes aux quais de Seine. En proposant un dallage pour survoler les voies, le projet propose de constituer un poumon vert autour duquel s’articulent de nouveaux services (parking public, maison de retraite, halte-garderie, résidence étudiants, logements sociaux et accession, hôtels, bureaux, commerces…). Pour l’accessibilité du site, un vaste parvis est imaginé, desservant de nouvelles stations de transports en commun qu’ils soient sur routes, rails ou fluviaux. La collaboration de professionnels du bâtiment, de la ville et des milieux universitaires permet de développer des problématiques en amont et d’imaginer le futur avec le regard d’étudiants tournés vers l’avenir.